Des résultats pour l\'entreprise
• Réduction des coûts d\'achats d\'herbicides de 6 300 $/an
• Investissements récupérés en 8 mois
• Réduction de l\'exposition des employés aux agents chimiques
Des résultats pour l\'environnement
• Réduction de l\'utilisation d\'herbicides de 130 kg/an
• Réduction de la pulvérisation de fertilisants de 200 kg/an
Emplacement de l’usine:
Guérin, Québec
Secteur industriel:
Fabrication d’aliments
Produits:
Petits fruits transformés
Nombre d’employés:
8
Enviroclub:
Abitibi-Témiscamingue 2007
Le défi
L’entreprise effectue la culture et la transformation du bleuet sur un terrain de 81 hectares lui permettant de produire près de 25 000 kg de bleuets annuellement. La croissance des plants est favorisée par l’utilisation de fertilisants, d’herbicides et à l’occasion d’insecticides. La récolte se fait principalement à l’aide d’un système semi-mécanique non-motorisé qui recueille le fruit en actionnant un peigne mobile qui le dirige dans un bac. L’entreprise possède un congélateur d’une capacité de 50 000 kg. Ce dernier effectue la congélation et la mise en sac d’une partie de sa production pour approvisionner le secteur de la confiserie.
L’entreprise utilise l’agent chimique Velpar, un herbicide qui lui permet d’assurer une bonne croissance de ses plants. En plus d’occasionner des frais annuels de 15 000$, l’utilisation de ce produit comporte des effets sur l’environnement. Les méthodes de pulvérisations actuelles ne tiennent pas compte des zones non-productives et font en sorte que les herbicides et engrais sont répartis de façon uniforme sur les champs ce qui entraîne du gaspillage. Certaines zones ayant une densité de mauvaises herbes moindre pourraient recevoir un plus faible dosage d’herbicides.
La solution Enviroclub
Dans le cadre de son projet Enviroclub, Les Entreprises de la Forêt Bleue a décidé de faire appel à un spécialiste de la culture du bleuet pour lui permettre de réduire l’utilisation d’herbicide et de limiter la croissance des principales herbes qui sont en compétition avec le bleuet.
Par conséquent, un diagnostique complet de la situation de l’entreprise a été réalisé. Tout d’abord, une cartographie GPS a été faite afin de permettre à l’entreprise d’identifier les zones où l’application de Velpar pouvait être réduite. De plus, des recommandations concernant les méthodes de taille et de culture ont permis à l’entreprise d’améliorer ses rendements et de diminuer la pression des mauvaises herbes au cours des années à venir. L’identification de zones non-productive a permis de stopper complètement l’application d’herbicides à certains endroits.
Ainsi, l’entreprise a donc réduit ses applications d’agents chimiques de l’ordre de 40% et a augmenté ses rendements. Ces nouvelles méthodes lui permettront de réaliser des gains monétaires de l’ordre de 6 400 $/an et de réduire l’exposition de ses employés au Velpar de 130 kg/an.
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